Les Juifs dans l'espace

2 astronautes atterrissent sur Mars avec pour mission de découvrir s’il y a de l’oxygène sur cette planète.

« Donne-moi la boîte d’allumettes » dit l’un « si elle s’enflamme, c’est qu’il y a de l’oxygène, au moins on sera fixé ».

Il prend la boîte et s’apprête à gratter l’allumette, quand soudain un Martien arrive en courant en faisant des grands signes et en criant de toutes ses forces : « Non, non ne l’allumez pas ! ».

Les 2 astronautes se regardent, soucieux : ce pourrait-il qu’il y ait un gaz inconnu et explosif sur Mars se demandent-ils ? Résolu, il sort une nouvelle allumette, bien décidé à l’allumer.

C’est désormais une foule de Martiens hystériques qui vient vers eux en courant en faisant des grands signes et en criant de toutes leurs forces : « Non, non faites pas çà ! ».

« Cela à l’air sérieux » dit l’un « De quoi ont-ils si peur ? Mais de toutes façons nous sommes ici pour la Science et pour savoir si les Humains peuvent respirer sur Mars ». Il prend l’allumette, l’allume. L’allumette flambe, se consume doucement … et rien ne se passe.

« Pourquoi vouliez-vous nous empêcher d’allumer cette allumette ? » demande-t-il au groupe de Martiens.

Le leader des Martiens s’exclame « Aujourd’hui c’est Shabbat ! »

6 commentaires:

Anonyme a dit…

http://www.religioscope.com

LE RESPECT DU SABBAT DANS L'ESPACE:
QUESTIONS D'UN COSMONAUTE JUIF

Religioscope - 3 juin 2002

En juillet 2002, un cosmonaute juif israélien, le colonel Ilan Ramon, né en 1954, devrait s'envoler à bord d'une navette spatiale de la NASA pour une mission de 16 jours. Seul problème pour un juif pratiquant: comment respecter le sabbat en orbite?

Toute innovation technologique qui transforme notre relation au temps et à l'espace entraîne des conséquences et soulève parfois des problèmes inattendus sur le plan religieux - tout en donnant également naissance à des stratégies d'adaptation. Il y a quelques années, un site Internet - disparu depuis - avait fièrement annoncé être le premier à débrancher le serveur pendant le sabbat. Mais celui-ci ne commençant pas au même moment sur tout le globe, cela signifiait que des visiteurs aux antipodes ne pouvaient accéder au site alors que le sabbat était déjà terminé ou n'avait pas encore débuté pour eux.

Le colonel Ramon n'est pas le premier juif à devenir astronaute, mais il est en revanche le premier à vouloir respecter dans l'espace les règles de sa religion: bien que pas particulièrement pratiquant, il en fait une question de principe. Pas de problème pour consommer à bord une nourriture casher. En revanche, plusieurs journaux et magazines ont rapporté au mois de mai d'autres épineuses questions que soulèvent ces exigences religieuses.

En effet, si une orbite autour de la terre (c'est-à-dire techniquement un jour, puisque le soleil s'est levé et couché du point de vue de l'astronaute) dure 90 minutes, cela veut dire que le sabbat dans l'espace se produit à chaque septième orbite. Comme le fait remarquer Space News, cela signifierait donc un sabbat dans l'espace par 10 heures 30 minutes en orbite.

Le rabbin de la syngaogue que fréquente Ilan Ramon en Floride a soumis le problème à plusieurs autorités rabbiniques à travers le monde. Un éminent rabbin a conclu que les obligations de respect du sabbat ne s'appliquaient pas, car l'astronaute ne ferait pas l'expérience d'un temps terrestre. Un autre rabbin, en revanche, ne partage pas cet avis, puisque la navette recrée dans l'espace des conditions semblables à celles de la Terre (oxygène, etc.); cependant, il estime que le colonel Ramon pourrait être relevé de ses obligations quand même, puisque s'abstenir de contribuer au déroulement de la mission à intervalles périodiques pourrait compromettre la sécurité des participants, et la vie humaine doit avoir préséance sur le respect du sabbat.

Anonyme a dit…

6 juin 2002
Allô, Jérusalem, on a un problème

Comme si l'apesanteur, l'exiguïté des locaux et l'immensité de l'espace ne suffisaient pas, voilà qu'un des membres de la prochaine mission de la navette spatiale américaine est confronté à un souci supplémentaire : comment respecter le sabbat quand il a lieu toutes les dix heures et demie en orbite ? Le colonel Ilan Ramon, qui sera le premier Israélien à quitter la Terre, à bord de Columbia, en juillet, a semé la consternation chez les rabbins en leur demandant comment, ou plus exactement quand, célébrer le jour de repos du judaïsme. Les juifs sont tenus de respecter le sabbat "tous les sept jours", en commençant le vendredi soir au coucher du soleil et ce tout le jour suivant jusqu'à ce que "trois étoiles soient visibles". Pendant cette période, ils doivent s'abstenir de toute activité créative et dire trois séries de prières, de préférence dans une synagogue. Les juifs pratiquants les plus stricts marquent le début du repos sabbatique en récitant une prière, le kiddoush, et en bénissant le jour saint avec du vin.
Mais, à bord de la navette, le colonel Ramon fera le tour de la planète en quatre-vingt-dix minutes, chaque orbite ayant techniquement valeur de jour puisque, de son point de vue, le soleil se sera levé puis couché. Quant aux étoiles, il les verra tout le temps. En quête de solution, le colonel Ramon s'est tourné vers Zvi Konikov, le rabbin de sa synagogue, en Floride. Lequel a consulté à son tour des théologiens du monde entier. "Les rabbins auxquels j'ai écrit sont étonnés que la question ait pu se poser, explique celui-ci. C'est une question théorique dont on parle depuis un moment, mais là, c'est incroyable, il nous faut l'appliquer à une situation réelle. On nous dit de respecter le sabbat tous les sept jours, mais quand on tourne autour de la terre en quatre-vingt-dix minutes doit-on faire le sabbat toutes les sept révolutions ?"
Un des experts consultés, le rabbin Levy Yitzhak Halperin, a déjà affirmé que le colonel Ramon pourrait être libéré de ses obligations car il ne vivra plus en fonction du temps terrestre. Ce que réfute un rabbin britannique qui s'est lui aussi intéressé au sujet. "Certains disent que, puisqu'il est dans l'espace, les règles ne s'appliquent pas, déclare le rabbin Jonathan Romain. Mais selon moi, puisque l'on ne peut exister dans l'espace sans recréer des conditions comparables à celles de la Terre, comme le fait d'utiliser de l'oxygène, par exemple, il faut donc observer la même routine que sur terre." Jonathan Romain propose malgré tout une solution au problème du colonel Ramon. "Les autres membres de l'équipage risquent de peu apprécier qu'il prenne du temps pendant une mission qui sera probablement très intense, d'autant que cela pourrait les mettre en danger. Selon un principe juif, le devoir de sauver une vie a préséance sur tous les rituels religieux. On devrait donc pouvoir le libérer de ses obligations."
Le colonel Ramon reconnaît ne pas être très pratiquant, mais pense qu'en tant que premier astronaute de l'Etat hébreu il est investi d'une responsabilité particulière. "J'ai le sentiment de représenter tous les juifs et tous les Israéliens", dit-il. Il a été plus facile de résoudre la question de la nourriture casher, qui doit être conforme aux lois religieuses. En effet, une société de l'Illinois produit déjà des plats casher sous forme de sachets autochauffants pour l'armée.
Parmi les autres astronautes juifs, on compte David Wolf, membre d'équipage sur la navette Endeavour, et Judith Resnick, tuée dans l'explosion de Challenger en 1986. Mais personne n'avait encore réclamé de nourriture casher. Pour le rabbin Yossie Denburg : "C'est un petit pas pour le colonel Ramon, mais un grand pas pour les juifs du monde entier."

courrier international

Anonyme a dit…

Par Hillel Roiter


« Ilan Ramon, le premier astronaute israélien ! » Finalement, finalement, Israël a son homme dans l’espace ! Hélas, la joie et la fierté devaient finir en déconfiture et deuil national. Si c’était la première fois que l’état hébreu expédiait l’un de ses représentants dans la stratosphère, c’était aussi la première fois dans l’histoire de la NASA qu’une navette spatiale se désintégrait lors de sa rentrée dans l’atmosphère.

Nous savons que tout est dans la Tora, et particulièrement nos lecteurs ont déjà eu l’occasion de constater que certains événements historiques sont encodés dans le texte biblique à intervalles réguliers. Voyons donc ce que cette méthode dite des dilouguim peut nous apprendre sur la catastrophe qui a frappé la navette Columbia.

Il est évident que pour nous, le principal centre d’intérêt de toute cette histoire est l’astronaute juif : Ilan Ramon. Son nom nous donnera donc le point de départ de notre recherche. Pour commencer, nous demandons à l’ordinateur de trouver le point de jonction (s’il existe) entre les dilouguim minimaux de “Ilan” et de “Ramon”. Le résultat est assez étonnant car les deux se trouvent dans le même passouq (verset) : Chemoth (Exode), ch.15, verset 16. Ilan est encodé à un intervalle de –3 lettres (le signe négatif, rappelons-le, indique que l’on doit lire de gauche à droite et non de droite à gauche), et Ramon à intervalle de deux lettres seulement.

Ce point de rencontre nous permet d’établir ce que l’on appelle une “matrice”, où le texte de la Tora, écrit sans ponctuation et sans espace entre les mots, est découpé en lignes de 70 lettres seulement, délimitant un territoire extrêmement restreint. Et voici ce que nous y avons trouvé (cf. fig. 1 et la légende qui l’accompagne ; rappelons que, pour les dilouguim, les lettres ordinaires et les lettres finales sont interchangeables) :

1°)Téouna, un accident (intervalle : - 59 lettres) ; 2°)assone, un malheur, une catastrophe, ou un désastre (intervalle : 281); 3°)nissraf, brûlé, consumé…

Mais ce n’est pas tout. Peu d’observateurs semblent avoir remarqué que la navette a explosé alors qu’elle passait à la verticale d’une petite ville du Texas nommée… Palestine ! De tels détails ne s’inventent pas : les habitants de Palestine (Texas) ont raconté qu’ils ont été frappés de frayeur en entendant le “boum” (sic). Or, chacun sait que ce mot Palestine vient de l’arabe Filistin, ou “pays des Philistins”. En hébreu biblique, ce pays des Philistins se nomme Pelèchèth. Nous avons donc commandé à l’ordinateur de chercher ce mot, pour voir si, par le plus grand des hasards, il daignerait apparaître dans notre matrice…

O divine surprise, voici que Pelèchèth est écrit en toutes lettres dans le texte, deux versets avant celui où nous avons vu Ilan et Ramon (Ex. 15,14) ! Et que dit ce verset ? « La terreur s’empara des habitants de Pelèchèth » (la Bible du Rabbinat traduit “les habitants de la Philistée”, mais malheureusement ce mot n’existe pas en français). De plus, le mot Pelèchèth apparaît aussi en dilouguim, à intervalle très court, de 10 lettres seulement (v. fig. 1), et l’on constate que la 10ème lettre après le Tav final de Pelèchèth n’est autre qu’un Noun, ce qui forme le mot PLSTN : vocalisez-le différemment et nous lisons PALESTINE, à intervalle parfaitement régulier de 10 lettres !

Une lecture un peu attentive du texte que nous avons sous les yeux nous révélera encore cinq passages qui peuvent éventuellement (et tout à fait subjectivement, bien sûr) être considérés comme ayant un rapport avec notre sujet : 1°)Au fond du gouffre ils sont descendus comme une pierre (Ex. 15,5) (certains témoins ont déclaré avoir cru à la chute d’une météorite) ; 2°) Il les consume comme du chaume (Ex. 15,7) ; 3°) Alors furent épouvantés les généraux d’Edom (Ex. 15,15) ; 4°) La terreur et la crainte s’abattra sur eux (Ex. 15,16) ; 5°) Ils seront muets comme une pierre (Ex. 15,16). Cette dernière phrase a des connotations particulièrement tragiques : en effet, c’est lorsque la radio des astronautes est devenue subitement muette que l’on a compris qu’il s’était passé quelque chose de grave. Déjà la navette tombait comme une météorite, comme une pierre…

Alors, tout cela… coïncidences, hasard ? Au lecteur de juger.

kountras

Anonyme a dit…

Et si les Martiens existaient ? Les lois qui, dans la Torah, valent pour les non-juifs s’appliqueraient-elles aussi à des non-humains intelligents ? Pour étudier les conséquences de l’existence possible d’une vie sur Mars, The Jerusalem Report s’est entretenu avec de grands penseurs juifs.

Shalom Rosenberg, professeur de pensée juive à l’Université hébraïque de Jérusalem.
La découverte de la météorite [d’origine martienne, retrouvée dans l’Antarctique] remet-elle en question la version juive de la Création ?

La découverte de traces de vie me fait penser à la découverte de traces de pétrole ici, en Israël. Ça ne veut pas nécessairement dire qu’il y a du pétrole : pas la peine de se ruer pour acheter des parts. S’il y a de la vie ailleurs, alors la théorie de la création aléatoire devient de plus en plus absurde. Dans ce cas, l’athéisme est confronté à un sérieux problème. Si la vie n’existe pas que sur la Terre, plus on a de chances de la rencontrer ailleurs, plus la théorie de la création aléatoire s’affaiblit, au profit de celle qui reconnaît l’existence d’un dessein. Chaque nouvelle découverte vient en fait renforcer le point de vue religieux.

Les extraterrestres peuvent-ils se convertir ?

C’est ce que nous appelons de la “halakhah [règle de vie, jurisprudence]-fiction”. La question “Qui est juif ?” deviendra-t-elle un problème intergalactique ? Je suis sûr que certains voudront devenir juifs. J’imagine déjà les crises de coalition potentielles que cela déclenchera en Israël. Mais je crois qu’il faut en finir avec la “halakhah-fiction”. Ce qui était de la “halakhah-fiction” au siècle dernier est aujourd’hui halakhah. Par exemple, il n’y a pas si longtemps, l’insémination artificielle était de la “halakhah-fiction”.

Harold Schuweis, rabbin, Congregation Valley Beth Shalom, Encino, Californie, auteur de For Those Who Can’t Believe : Overcoming the Obstacles of Faith [Pour ceux qui ne peuvent croire : comment surmonter les obstacles à la foi].

Quelle serait la réaction juive au premier contact ?

Qu’avons-nous à apprendre aux extraterrestres ? Comment faire resurgir l’Intifada en lançant des pierres rue Bar-Ilan [rue de Jérusalem que les orthodoxes veulent interdire aux voitures le jour du sabbat] ? Ont-ils vraiment besoin de notre sectarisme ? Nous non plus, nous ne tenons pas compte de ce remarquable passage de la Bible répété trente-six fois : “Tu aimeras l’étranger comme toi-même parce que tu as été étranger en Egypte.” Prenons, par exemple, le débat qui fait rage à propos du véritable sens du Lévitique 19, 18 : “Aime ton prochain comme toi-même.” Au sein de notre communauté, de nombreuses autorités affirment que “ton prochain” veut dire “ton prochain juif”, d’autres souhaitant limiter le sens de “ton prochain juif” aux Juifs qui sont “frères dans le respect de la foi”. Voilà où certains d’entre nous en sont arrivés aujourd’hui ; alors, que peuvent bien espérer des extraterrestres au sang vert ?

Moshe David Tendler, rabbin, professeur de microbiologie et d’éthique médicale juive à l’université Yeshiva de New York.

L’existence d’une vie extraterrestre intelligente contredit-elle les principes fondamentaux du judaïsme ?
Que Dieu ait mis des Martiens sur Mars, ce serait vraiment impressionnant. Je serais très perturbé s’il leur avait livré une Torah différente, avec des commandements différents. Pour nous, la Torah est fondamentale. Ce n’est donc pas une menace, sauf s’il existait un système de valeurs divin contredisant les valeurs essentielles de notre Torah, car, pour nous, Dieu est omniscient et sa parole est reine.

L’existence de formes de vie intelligentes ailleurs ne pose donc aucun problème ?
Des formes de vie intelligentes ailleurs qu’à New York ? Aucun problème quand on a une vision universelle et qu’on sait qu’un coin de cette Terre est aussi éloigné d’un autre que la Terre elle-même l’est de Mars, en termes de relations entre différentes cultures.
La loi juive s’appliquerait-elle à eux ?

Oui, s’ils sont humains ou humanoïdes. C’est une question d’identification des espèces. Si, sur Mars, il y a des gens dotés d’un esprit et du libre arbitre, alors les mêmes valeurs s’appliquent à eux. Le concept d’humanité comprend implicitement le libre arbitre et, par conséquent, la possibilité de désobéir à Dieu.

Et si les extraterrestres ne sont pas juifs ?

Ils seraient alors liés par la morale universelle.

Pourraient-ils se convertir au judaïsme ?

Quelqu’un m’a demandé un jour ce qui se passerait si l’on pouvait programmer un ordinateur pour le rendre capable de choisir, et qu’il souhaite devenir juif. J’ai répondu qu’il faudrait d’abord le mener au mikveh [bain rituel], ce qui provoquerait un court-circuit.

Robert Sheckley, auteur de science-fiction plusieurs fois primé.

Que signifierait la découverte d’une vie extraterrestre pour le judaïsme ?

Il faudra au moins un midrach [interprétation] pour expliquer pourquoi les lois mosaïques devraient continuer à s’appliquer aux humains. Peut-on raisonnablement s’attendre que les restrictions alimentaires aient une quelconque valeur pour des créatures qui n’auront peut-être ni bouche ni intestin ? Que dire de la circoncision ? ou d’une journée de repos dans un calendrier extraterrestre ?

Comment, selon vous, les extraterrestres réagiraient-ils à la présence des juifs ?

Je ne serais pas surpris si les extraterrestres qui viendraient à débarquer un jour chez nous manifestaient un penchant pour l’antisémitisme. Ma première réaction serait de dire : je le savais ! J’ai toujours senti qu’il y avait quelque chose en nous qui restait en travers de la gorge de la création. Pour un Juif, ce serait quelque chose de merveilleux, qui vaudrait vraiment la peine d’être frappé d’ostracisme. Si nous nous apercevions que l’Univers entier nous hait, cela ferait de nous un peuple encore plus à part.

Courrier international

Anonyme a dit…

La possibilité (et non la probabilité) de l'existence de la vie sur d'autres planètes n'est pas exclue par la tradition juive ; cependant elle rejette fondamentalement la possibilité de l'existence de la vie extraterrestre intelligente !

En effet, la finalité de la Création, c'est l'Homme :
" Le jour où D.ieu fit le Ciel et la Terre, le Nom n'était pas entier, jusqu'à ce que l'homme soit crée à l'image de D.ieu ". (Rav Isaac l'aveugle)

Dans le Michné Torah, Maïmonide nous explique que les myriades d'étoiles ont été crées pour l'homme ; ceci amène une question, en quoi l'homme est-il le centre de l'univers ? Autrement dit, comment peut-on comprendre qu'il y ait des planètes plus grandes que la Terre et que seule celle-ci, misérable caillou à l'échelle du cosmos, contient une vie intelligente ?


Pour la Torah, une créature intelligente est une créature qui, comme l'homme, dispose du libre arbitre.

Pour la Torah, une créature intelligente est une créature qui, comme l'homme, dispose du libre arbitre, or ce libre arbitre n'existe que par la Torah ; il en résulte que si nous envisageons qu'il existe ailleurs des créatures intelligentes, celles-ci détiennent forcément la Torah. Mais comment est-ce possible puisque la Torah est Emeth (vérité) et que la vérité est unique ?

Cependant, la réponse à tout cela est loin d'être simple. Si nos Sages n'excluent pas la possibilité d'autres mondes, pour le Tikoune Zohar, " les étoiles sont certainement sans nombre mais chaque étoile se nomme un monde séparé ".

Alors, ce n'est pas demain que nous verrons, comme dans un des films de Mel Brooks, des extraterrestres arriver dans des vaisseaux en forme de Maguen de David !

lamed

Anonyme a dit…

Mais il nous semble important d'aborder au préalable une question : Si la vie extra terrestre existe (et la Tora le permet, même si la science ne peut encore le prouver) quelles en seraient les conséquences ou les remises en question possibles ?


Unicité de D’, Unicité de l’Homme




La plus évidente serait l'unicité de l'homme. Mais lorsque l'on aborde l'être humain, est-ce son unicité que l'on doit mettre en avant ou plutôt toutes les valeurs qu'il veut représenter, sa dignité, sa recherche éthique et morale, valeurs sans lesquelles aucune religion n'est possible ?

D. s'est dévoilé à l'homme dans ce monde car il a trouvé que cela en valait la peine: l'homme a une certaine valeur. Et s'il existe un autre monde habité, en quoi cela peut-il modifier cette appréciation? Contrairement aux apparences, nous n'avons pas soulevé là un problème théorique, mais plutôt un problème d'ordre anthropo¬centrique ou même tout simplement psychologique. L'homme est-il unique ? Si l'on dit que l'homme est à l'image de D., qu'entend-on par cette ressemblance ?

Celle-ci peut se situer au niveau rationnel : l'intelligence ; ou bien au niveau éthique : le libre-arbitre ; ou bien encore au niveau mystique : la créativité... Tout le monde possédant ce Tsélèm Elokim, cette image de D., tous les êtres sont concernés.


Pourquoi pas d'éventuels martiens ?

http://www.universtorah.com





  • Jay Apt - USA / 1949
  • Ellen Baker - USA / 1953
  • Iouri Batourine - Russie / 1949
  • Gregory Chamitoff - USA / 1962
  • Martin Fettman - USA / 1956
  • John Grunsfeld - USA / 1958
  • Jeffrey A. Hoffman - USA / 1944
  • Scott J. Horowitz - USA / 1957
  • Marsha Ivins - USA / 1951
  • Ilan Ramon - Israel / 1954-2003
  • Garrett Reisman - USA / 1968
  • Judith Resnik - USA / 1949-1986
  • Boris Volynov - Russie / 1934
  • David Wolf - USA / 1956







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